L’UGC (comprenez User Generated Content) découle tout naturellement du crowdsourcing. L’UGC s’applique quant à lui au contenu. Il part du principe suivant : aujourd’hui, la connaissance est partout. Comment tirer profit de toutes les ressources à notre disposition ? Quels outils utiliser, et quelle organisation adopter ? Notre point de vue, à lire et à partager !

L’UGC, Kesako ?

L’UGC découle de la tendance plus globale du crowdsourcing. Il vise à accueillir les savoirs de tous les horizons : collaborateurs, consommateurs, experts… Et efface donc la répartition des fonctions dans l’entreprise.

L’UGC s’appuie sur des supports technologiques qui nous entourent au quotidien. C’est la raison pour laquelle il est si accessible ! Pour trouver du contenu à partager, les entreprises s’appuient sur la production originale de contenus tout d’abord, mais aussi sur la curation enrichie. Ce qui passe par une veille constante qui permet d’aller à la source des informations en y apportant sa propre expertise.

L’UGC place le user au centre de la création de contenu. Mais qui est ce user ? Si user se traduit habituellement par "utilisateur", le user est aujourd’hui aussi bien le concepteur, le collaborateur que le manager. Le but ? Permettre à tous de créer des contenus.

UGC et Digital Learning : un duo de choc ?

Dans le learning, l’UGC se traduit par le fait de valoriser tous les niveaux de connaissance. Il répond à une exigence de plus en plus fréquente : celle de décloisonner les fonctions dans l’entreprise. Auparavant, l’innovation était pensée comme l’intégration progressive de nouveaux concepts dans l’entreprise. Elle appartenait à la R&D. Le savoir venait "d’en haut". Aujourd’hui, ce savoir est diffusé par capillarité. C’est-à-dire qu’il vient de n’importe où. On part du principe que la curiosité généralisée est "un bon défaut". Et dans le domaine du learning, ça ne peut être qu’un point positif.

Au-delà du fait de rendre exploitables le savoir à tous les niveaux, l’UGC est un critère de mesure de l’engagement. Il accroit la participation des collaborateurs qui deviennent des contributeurs. Il permet également le rebond sur ces contributions, via les commentaires ou le partage. Autre point conséquent : l’UGC ouvre la porte au droit à l’erreur. Il en est même un véhicule fertile. Par exemple : je rate une présentation, mais je produis une analyse de cette erreur que je diffuse en interne, afin que chacun des collaborateurs puisse apprendre de mon erreur. Le bénéfice est à double sens : de mon côté, je tire parti du point de vue des autres collaborateurs. Tandis que ces derniers tirent des leçons de mes propres erreurs.

L’augmentation de l’engagement des collaborateurs rendue possible par la mise en place de l’UGC permet de stimuler l’amélioration continue de l’entreprise. En intégrant tous les niveaux de compétence, l’on répond plus vite à ces besoins d’innovation de plus en plus pressants et qui pèsent dans la compétitivité de l’entreprise.

Comment organiser la création et la diffusion de contenus ?

Sur le papier, l’UGC semble être à lui seul une petite révolution pour le secteur du Digital Learning. À condition de bien s’organiser pour ne pas laisser la porte ouverte à tous les contenus et surtout, pour répondre aux besoins de votre cible. Car le simple fait de collecter des contenus ne suffit pas. Ceux-ci doivent être organisés de manière à être toujours à jour et facilement accessibles. Comment contrôler la (non) diffusion des contenus ?

Réguler ces contenus peut se faire de deux manières. Dans le premier cas, des content managers se chargent de la partie éditoriale. Ils proposent des contenus en accord avec les tendances et/ou la demande des lecteurs. Ils peuvent aussi décider d’écarter certains contenus a posteriori. Mettre en place un workflow de validation en amont est aussi garant d’homogénéité et de qualité.

Dans le second cas, la régulation se fait naturellement. C’est la solution technique qui va automatiser la suppression ou la relégation des contenus les moins vus, les moins appréciés ou les moins commentés.

Il est bien sûr évident que la mise en place d’une ligne éditoriale est nécessaire pour éviter le chaos. Comment la créer ? Tout simplement en se posant les bonnes questions ! Quels contenus veut-on diffuser ? Dans le cas du digital learning, on va se demander : certains contenus sont-ils réservés à une audience spécifique ? Peut-on mettre en place des autorisations restreintes de diffusion de contenu, appliquées aux différentes audiences ? Comment adapter le contenu créé en interne aux valeurs de l’entreprise ?

Enfin, des questions plus globales vont s’imposer, comme : quels sont les moyens que l’entreprise peut allouer à la création de contenus ? Quels sont ses objectifs ? De combien de temps dispose-t-elle pour cela ?

xLMS® : une solution pour faciliter l’UGC

Le xLMS® est une solution qui permet de créer simplement des contenus digitaux en partant d’une base texte, avec des options de mise en forme et d’intégration d’images, de vidéos, de fichiers, de quiz, etc. Il est possible de choisir d’ouvrir ou non ces contenus aux commentaires. Les utilisateurs disposent d’un espace réservé pour accéder uniquement à cette famille de contenus et d’un moteur de recherche global. L’offre comprend aussi une application mobile pour créer des capsules pédagogiques directement via son smartphone.

Pour aller plus loin, nos clients peuvent activer les options de curation automatisée et générer des briefings sur mesure. Nous proposons également une solution collaborative multi-auteurs ELUCIDAT : de quoi créer des contenus interactifs à fort impact pédagogique.